Quand le Toulouse Olympique vit le jour, il existait dĂ©jĂ  trois Ă©quipes de rugby Ă  XIII Ă  Toulouse : les All Blacks toulousains qui jouaient sur le terrain d’Empalot et les deux Ă©quipes du Galia domiciliĂ©es au stade Jacques Thomas. CrĂ©Ă© le 22 octobre 1937, le Toulouse Olympique XIII dispute sa premiĂšre finale de Coupe de France contre le XIII Catalan en 1939.

Pendant les annĂ©es de guerre, le TO est contraint de jouer au rugby Ă  XV, suite Ă  l’interdiction du rugby Ă  XIII trop britannique et professionnel aux yeux du gouvernement de Vichy. AprĂšs un court apprentissage, le TO dĂ©fie en avril 1944 le SU Agen de Mr Basquet et Ferrasse en demi-finale de Coupe de France. Les joueurs de l’époque, Bes, Savartes, Bergougnan, LassĂšgue rejoueront leur premier match Ă  XIII le 23/09/1944 contre nos voisins albigeois.

Le TO a un palmarĂšs bien fourni. En championnat, finales en 1945, 1946, 1964, en 1965 un premier titre vient rĂ©compenser la gĂ©nĂ©ration de G. AilliĂšres, « Papillon » Lacaze, V.Cantoni en 1973 et 1975 c’est la consĂ©cration pour les De Matos, F.Pierre, ThĂ©nĂ©gal, Rodriguez et Carlos Zalduendo. En Coupe de France, le club toulousain disputera 6 finales 1939, 1962, 1963, 1964, 1968, 1976.

Finaliste du championnat de France « B » en 1983 et 1993, le club rejoint la banniĂšre des Spacer’s en 1995 pour se forger un nouveau palmarĂšs.

Champion de France « A’ » en 1997, le club des Minimes a de l’ambition et veut terminer cette dĂ©cennie en Ă©crivant une nouvelle page de son histoire. Les places de quart de finaliste du championnat 97/98 et de demi-finaliste de l’édition 98/99 ne sont qu’une premiĂšre Ă©tape vers le titre de l’an 2000 et la finale jouĂ©e au Sept-Deniers en 2001. 2002 a Ă©tĂ© une annĂ©e charniĂšre. Le club jette de nouvelles bases : refondation de l’école de rugby, renforcement des Ă©quipes cadets et juniors, crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© Anonyme Ă  Objet Sportif (SAOS) pour Ă©tayer le dossier de candidature en Super League. AprĂšs les annĂ©es « Spacer’s » le club tourne une nouvelle page du XIII Ă  Toulouse.

La saison 2004-2005 est l’aboutissement de tout un travail. Au niveau structures, le club passe en statut SASP pour soutenir sa candidature auprĂšs des instances de la Super League. Au niveau sportif, Toulouse Olympique XIII atteint (historique pour un club français) la demi-finale de la Challenge Cup et la finale du championnat de France. Beau palmarĂšs, mĂȘme si un titre ne vient pas rĂ©compenser tous ces efforts!

La saison 2013/2014 marque un tournant dans l’Histoire du club Olympien. Sous la houlette de Sylvain Houles et d’Adam Innes, deux anciens joueurs, le TO remporte pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation la Coupe de France Lord Derby en battant l’AS Carcassonne sur la pelouse d’Albert Domec (10-46). Dans le sillage de ce succĂšs, l’Ă©quipe fanion s’impose un mois plus tard en finale du Championnat de France Elite, dans le stade Gilbert Brutus Ă  Perpignan, face au FC LĂ©zignan (38-12), signant ainsi le premier doublĂ© Coupe-Championnat de l’existence du club.

Cette saison 2014/2015, la formation Bleue et Blanche a atteint deux des trois objectifs fixĂ©s en dĂ©but d’exercice. Le premier en janvier 2015, qui Ă©tait de battre la formation des Warrington Wolves, cador de Super League, dans son antre de l’Halliwell Jones Stadium (6-26), grĂące notamment Ă  la centaine de supporters qui avaient fait le dĂ©placement pour encourager leur Ă©quipe. Et s’ils ont failli dans le deuxiĂšme ojectif, Ă  savoir conserver la Coupe de France (Ă©liminĂ© par le futur finaliste St EstĂšve/XIII Catalan en quart de finale), les Olympiens ont une nouvelle fois remportĂ© le bouclier du Champion de France en dominant l’AS Carcassonne 20-12 sur la pelouse du stade Michel Bendichou, Ă  Colomiers.

Au mois de juin 2015, aprĂšs un lobbying intensif effectuĂ© par les dirigeants toulousains depuis le dĂ©placement Ă  Warrington en janvier de la mĂȘme annĂ©e, avec le soutien de la FFR XIII et des Dragons Catalans, la RFL, qui souhaite une Ă©quipe de France capable de rivaliser avec le XIII Anglais, comprend bien l’intĂ©rĂȘt d’avoir un 2Ăšme club français professionnel et a donnĂ© l’opportunitĂ© au club de la Ville Rose de rĂ©intĂ©grer une compĂ©tition anglaise, la League One. Avec la toute nouvelle structure des compĂ©titions britanniques (3 divisions professionnelles avec promotion-relĂ©gation adoptĂ©e pour la saison 2015), cette division Ă©tait la ‘porte d’entrĂ©e’ obligatoire.

Et ce retour Outre-Manche s’est relativement bien passĂ© pour le TO qui a terminĂ© leader invaincu de la saison rĂ©guliĂšre, remportant au passage de « League Leaders Shield » ! MalgrĂ© un petit accroc lors de la premiĂšre finale d’accession, les Olympiens ont rĂ©ussi Ă  aller chercher la montĂ©e en Championship qui leur tendait les bras grĂące Ă  leurs succĂšs Ă  domicile contre York en demi-finale puis face Ă  Barrow lors de la deuxiĂšme finale d’accession. CĂŽtĂ© Challenge Cup, les Olympiens s’en sortent avec les honneurs en 8e de finale sur la pelouse de Wakefield, aprĂšs avoir battu Leigh au tour prĂ©cĂ©dent.

En 2017, le TO Ă©volue donc au deuxiĂšme niveau EuropĂ©en, et se dĂ©brouille toujours aussi bien. Rapidement, il truste les premiĂšres places. Malheureusement, un passage Ă  vide dans le courant du mois du juin le fait sortir du Top 4, synonyme de qualification pour la poule des « Qualifiers ». Lors de la deuxiĂšme phase, la bande Ă  Sylvain HOULES dispute donc le « Championship Shield », qu’elle domine sans partage (6 victoires en 7 matchs). AprĂšs une nouvelle victoire en demi-finale Ă  la maison contre Dewsbury (36-22), les Bleus et Blancs remportent la finale 44-14 face Ă  Sheffield, toujours Ă  Blagnac. Le cinquiĂšme trophĂ©e en 4 ans pour le Toulouse Olympique.

En 2018, fort de cette expĂ©rience, le TO rĂ©ussit sa premiĂšre phase et s’installe dans le Top 2. Malheureusement, un match ratĂ© Ă  Batley et deux dĂ©faites controversĂ©es contre Toronto (les Canadiens ont Ă©tĂ© promus cette annĂ©e en Championship) pĂ©nalisent les Olympiens qui terminent la troisiĂšme place du classement de la premiĂšre partie de saison. Ils jouent donc 3 rencontres Ă  domicile sur 7, mais se mesurent aux Ă©curies de Super League telles que Leeds (champion en titre), Hull KR, Salford ou Widnes. LĂ  encore, aprĂšs une contre performance Ă  Londres et un revers d’un point Ă  Toronto au cours d’un match oĂč les dĂ©cisions arbitrales Ă©taient contestables, les Bleus et Blancs ratent la promotion en Super League en terminant 6e.

En 2019, le Toulouse Olympique truste les premiĂšres places tout au long de la saison, avec comme principal coup d’Ă©clat une victoire 46-16 contre Toronto (6-16 Ă  la mi-temps, donc 40-0 en deuxiĂšme mi-temps) lors d’un choc exceptionnellement dĂ©localisĂ© au stade Ernest-Wallon, antre du Stade Toulousain. Ce sera la seule dĂ©faite de la saison des Canadiens, tandis que le TO validera la deuxiĂšme place Ă  la derniĂšre journĂ©e, malgrĂ© un effectif dĂ©cimĂ© par les blessures tout au long de l’exercice. AprĂšs avoir bien nĂ©gociĂ© le premier match de play-off Ă  domicile contre York, les Toulousains traversent l’Atlantique pour la deuxiĂšme fois de la saison dans le but d’arracher une place en finale, en vain. CondamnĂ©s Ă  recevoir Featherstone 5 jours aprĂšs leur retour Ă  Toulouse, les hommes de Sylvain HOULES, complĂštement Ă©reintĂ©s, s’inclinent Ă  nouveau. La saison se termine ainsi, avec nĂ©anmoins une belle perspective pour celle qui suit : Ă  partir de 2020, le TO jouera tous ses matchs Ă  domicile Ă  Ernest-Wallon.