A l’occasion du lancement de la saison du TO XIII au stade Ernest-Wallon, demain samedi (01/02 – 18h – face aux York City Knights), retrouvez l’interview croisée des Présidents Bernard SARRAZAIN et Didier LACROIX.
Messieurs, pouvez-vous nous raconter la genèse de ce rapprochement entre les deux clubs ?
Bernard SARRAZAIN : Au vu de l’impossibilité de construire dans des délais raisonnables un nouveau stade Arnauné aux Minimes, la Mairie de Toulouse et le Stade Toulousain d’un commun accord, nous ont proposé la mutualisation du stade Ernest-Wallon. Nous avons accepté cette solution car elle nous parait être le meilleur choix pour faire grandir le club et développer le rugby à XIII dans la Région. Nos excellentes relations avec le Stade Toulousain ont grandement facilité notre arrivée, sans oublier le soutien des collectivités locales.
Didier LACROIX : Face à un énième refus du permis de construire, je me suis permis de tendre une main au nom du Stade Toulousain bien entendu et de l’ensemble de notre entité, pour rencontrer le TO et réfléchir ensemble à quelle solution peut être le plus efficace pour donner un écrin digne de ce nom au Toulouse Olympique. Nous avons donc décidé de mutualiser le stade Ernest-Wallon pour permettre à ce club de trouver des ressources économiques et sportives qui lui permettront d’aller en Super League, car c’est l’objectif premier pour eux.
Le stade Ernest-Wallon est donc désormais le stade de tous les rugbys ?
Didier LACROIX : Tout à fait, car il y avait le Stade Toulousain Rugby, le Stade Toulousain rugby féminin et désormais le TO XIII. Pour arriver à cela, il fallait d’abord une surface capable d’accueillir plus de 40 matchs par an. Avec un gros travail cet été, un travail maintenant de maintenance et une performance technique hors du commun, nous avons une pelouse au top, capable de cela.
Bernard SARRAZAIN : Oui le rugby à XIII arrive au Wallon ! Et sur le plan sportif, cette pelouse haut de gamme est un atout majeur, mais pour l’ensemble du club, venir au Wallon est une formidable opportunité. Grâce à ce superbe outil, nous espérons accueillir un nombre de spectateurs beaucoup plus important et dans le même temps, développer notre propre économie (boutique, buvettes, loges…).
Outre la pelouse, comment cette entente se caractérise ?
Bernard SARRAZAIN : De nouvelles installations ont été réalisées, en termes de zone sportive, avec un vestiaire dédié au TO XIII, et pour la partie administrative et commerciale, des bureaux au stade Ernest-Wallon, nouveau siège du Club. Cela fera de nous club résident de cette installation sportive.
Je tiens à remercier Didier LACROIX et ses équipes qui de par leur implication, ont permis la réalisation de ce beau projet.
Didier LACROIX : Il y aussi la « dernière touche de peinture », à savoir la réversibilité du stade. Comment on passe d’un rouge et noir à un bleu et blanc, comment on passe des partenaires du TO XIII aux partenaires du Stade Toulousain Rugby et des féminines ? C’est donc l’équipement d’un certain nombre de panneaux en LED. Autrement dit une panneautique électronique qui permet de changer sans trop de manutention. C’est la troisième et dernière étape pour atteindre la nouvelle version du stade Ernest-Wallon.
Le dernier mot va revenir à Didier LACROIX : auriez-vous un message d’encouragement pour le TO XIII, pour son premier match à Ernest Wallon en tant que résident du stade ce samedi (01/02) ?
Didier LACROIX : Pas seulement sur le premier match. L’objectif est d’aller en Super League, et ça passera par cette première rencontre bien entendu pour lancer la saison, mais aussi par l’ensemble des matchs de l’année, jusqu’à la fin de la saison. Il faut que Toulouse ait ses deux clubs au plus haut niveau européen. Encore une fois on sera les premiers supporter, bien sûr que nous allons les soutenir.
