The Wolfpack is coming…
La nouvelle a été officialisée en grande pompe il y a quelques mois, la Wolfpack de Toronto fera son apparition l’an prochain en League One Anglaise.
De la même manière que le TO cette année, cette équipe en cours de création prendra d’assaut cette compétition avec pour but la Super League. La communication autour de ce projet semble être extrêmement sérieuse comme en témoigne leur vidéo de présentation :
https://www.youtube.com/watch?v=faVB5C6mRSk
Sans avoir disputé le moindre match, l’équipe a déjà 5000 followers sur Twitter.
Cependant, leur logo épuré et convaincant ne peut suffire pour remplir les exigences de l’objectif fixé et le staff britannique recruté par le club apporte également de la crédibilité au projet. Cette équipe, détenue par 10 hommes d’affaires, emploie déjà 12 personnes.
Le club commence à officialiser son recrutement. A date, 2 joueurs de Warrington, 1 de Leigh et 1 de Wakefield. En plus de cela, une campagne en direction des athlètes Nord-Américains en programmant des journées de détection dans 7 villes (USA et Canada) menée de août et octobre. Le staff étudiera chaque candidature et selon le profil invitera l’intéressé à la journée de détection, le tout filmé comme une émission du type « Nouvelle Star » !
Brian Noble, directeur sportif des Wolfpack, sait qu’il ne doit pas attendre que les athlètes recrutés lors de cette émission aient un bon niveau de XIII, mais « s’ils sont capables de courir 100m en 10 secondes, ou s’ils sont larges comme une maison ou capables de soulever une maison, alors leur candidature sera étudiée ».
Le TO XIII compte bien se qualifier dès l’an prochain en Championship, nous donnons donc rendez-vous à la meute de Toronto en Super League !
Un Carribou chez les Aussies
Le Canada a mis le cap sur la Rugby League et compte faire les choses « bien ».
Outre les Toronto Wolfpack (qui est un projet mené par M. Perez, l’ancien président de la Fédération), l’actuel board de cette fédération travaille également au déploiement du XIII. A ce titre, Paul O’Keefe, le président actuel, se concentre sur l’équipe nationale, les Wolverines. Un de ses membres les plus en vue est l’international Ryley Jacks qui fait ses armes en Australie.
Évoluant en Intrust Super Cup (ancienne Queensland Cup, deuxième compétition treiziste en Australie après la NRL) chez les Faucons de la Sunshine Coast (5ème sur 14 juste avant les phases finales) au poste de demi d’ouverture, il a reçu le titre du « plus bel essai » du Round 15
Si celui-ci se montre intéressé par l’aventure des Wolfpack de Toronto, il se peut qu’il soit dans le futur un de nos adversaires…
Arbitrage vidéo : le bunker de la NRL
L’arbitrage vidéo en rugby à XIII a été relativement bien accueilli à ses débuts. En effet, fini les erreurs d’arbitrage, la vidéo ne ment pas.
En NRL, l’arbitre est assisté en permanence par ses collègues du bunker, qui peuvent à tout moment être sollicités, ayant un autre point de vue sur le match, puisqu’ils ont accès à toutes les caméras et peuvent donc revisionner une action sous tous les angles.
Cela dit, sont-ils toujours infaillibles ? Certaines décisions ont dernièrement été remises en question, notamment cet essai de Joe Burgess. L’arbitre a demandé au bunker de valider ce qu’il estimait être un essai, mais les caméras ont montré que l’ailier des Rabbitohs avait perdu le contrôle de la balle un dixième de seconde et l’essai fut refusé. Cet essai aurait permis aux Rabbitohs de revenir à égalité… Quelques jours plus tard, c’est Herman Ese’ese des Broncos qui s’est vu refuser un essai par le bunker, pour un « double Mouvement » que l’arbitre terrain n’avait pas vu.
Ces deux décisions ont enflammé les réseaux sociaux qui ont directement remis en cause la légitimité du bunker.
Plus d’impartialité ? Certainement. Mais moins de râleurs/détracteurs ? certainement pas !
Et pour finir sur une pointe d’humour (justifiant l’utilité du bunker et de l’arbitrage vidéo), voici un montage video « Si les arbitres NRL étaient honnêtes », sur lequel les voix des arbitres ont été parodiées… le tout dernier est assez comique: « vérifiez qu’il ait bien aplati, ainsi qu’une potentielle obstruction, ou un en-avant, ou une perte de balle… En fait, vérifiez tout car je ne regardais pas ! ». A prendre au 10ème degré évidemment !
Pouce en l’air pour Ken Edwards
Pour finir un peu d´humour.
Ken Edwards est un joueur néo-zélandais de NRL évoluant chez les Eels de Parramatta depuis 2013. Il se blesse les ligaments du genou juste avant la saison 2015, mais sa convalescence ne va pas se passer comme prévu.
En effet, juste après sa blessure et son hospitalisation, il va échanger son urine avec celle de son coéquipier Kaysa Pritchard (pour rendre service à celui-ci) lors d’un contrôle dopage hors compétition. Grave erreur et il écope de neuf mois de suspension.
N’ayant pas accès aux soins du club pour sa rééducation, celle-ci ne s’est pas vraiment passée de manière optimale et il s’estime aujourd’hui extrêmement chanceux d’être toujours dans la compétition (il a réintégré l’effectif des Eels pour la saison 2016 et est sur la feuille de match depuis son retour).
Aujourd’hui, il exprime volontiers cette joie sur le terrain… y compris avec ses adversaires !!! Et pour célébrer un essai de son équipe, il convie ses adversaires sans trop leur demander leur avis ! Sur cette vidéo, de manière volontaire et surement pour les énerver encore plus, c’est l’accolade avec Johnatan Thurston (des Cowboys du North Queensland) et Moses Mbye (des Bulldogs de Canterburry) pour célébrer l’essai que ces derniers viennent respectivement d’encaisser ! Sacré Kenny !