zoom. Sur le staff médical du TO. Kiné, médecins, osthéopate, podologue.
Le sport de haut niveau, outre ses exigences sportives, nécessite aussi des joueurs en pleine possession de leurs moyens physiques. Dans un premier temps, au TO, on s’est contenté d’un préparateur physique venant apporter ses lueurs sur la condition physique à l’entraîneur.
Aujourd’hui, un kiné, un osthéopathe, deux médecins et un podologue viennent compléter et enrichir ces regards sur «l’intégrité physique et mentale du joueur», fait remarquer Cédric Bellard, médecin du Toulouse Olympique. « Sachant que la décision finale sera toujours du ressort de l’entraîneur. Nos décisions ne sont que consultatives», ajoutent-ils. Pour l’osthéopathe, Sébastien Lugubure, «une de nos fonctions essentielles consiste à permettre le retour le plus tôt possible du joueur blessé, sans mettre sa santé en jeu.»
Un vrai réseau de soins s’est ainsi peu à peu mis en place. «Le travail de chacun est ainsi mis en valeur», note Cédric Bellard, un des deux «toubibs» du TO avec Cédric Chadaurin. Et personne ne viendrait contester la justesse de leur diagnostic. Ainsi, le podologue Jérémy Poncelet, a-t-il pu «redresser» certaines démarches évitant ainsi des inflamations musculaires ou des maux plus sérieux. «Dans la mesure où un pilier n’a pas la même démarche qu’un trois quart» fait-il remarquer.
Une «épidémie» de contractures, l’année dernière avait conduit à un réaménagement des séances d’entraînement, en toute transparence,avec les techniciens et le préparateur physique du club.Cette somme de petits détails fait, sur le terrain, la différence, du moins sur le plan physique.A la lueur des expériences et des uns et des autres, se trouve validé, le jeudi soir, la santé du groupe.Le reste appartenant malgré tout à « la glorieuse incertitude du sport».
Michel JAMMET