Lors de la rencontre France – Angleterre samedi dernier au Stade Gilbert BRUTUS, le président des Warriors de Wigan, Ian LENAGAN, s’est confié à Steve BRADY dans l’hebdomadaire anglais consacré au rugby à XIII, League Express. Dans son entretien il exprime sa joie et son impatience de voir le Toulouse Olympique débarquer en Super League.
Le propriétaire d’un des plus grands clubs du Monde possède une maison de vacances dans le Gers et il connait donc très bien la ville Rose et sa région. Il ne cache pas son enthousiasme et son impatience de voir évoluer Toulouse en Super League. Selon lui cela pourrait apporter une nouvelle dimension à la compétition.
Ci-après l’article :
« C’est une bonne nouvelle que cette ville fasse désormais partie de la Super League. […] Je ne pense pas que beaucoup de Présidents de Super League se questionnent encore sur la valeur que peut apporter ce club à la compétition. […] C’est une bonne chose pour le développement de notre sport et une fois que les supporters de clubs connaitront la ville de Toulouse, ils les accueilleront à bras ouverts. […] La puissance commerciale du club est impressionnante. J’ai pu prendre part aux évènements dédiés aux partenaires du club, ces derniers sont organisés d’une manière impressionnante. Il y a beaucoup d’hommes et de femmes d’affaires, si je pouvais avoir une telle chose à Wigan j’en serais absolument ravi. Ce club est bien géré et soutenu, je suis sûr que cela se passera bien pour eux en Super League. Je pense que beaucoup de supporters Anglais ne connaissent pas exactement Toulouse « La Ville Rose », c’est une ville avec beaucoup d’ambiance, une belle architecture. Je pense que les supporters de Wigan, comme ceux des autres clubs, vivront une expérience incroyable. »
Le Président des Warriors s’est ensuite livré sur le pessimisme récurrent de l’autre côté de la Manche, où la réticence est supérieure à l’impatience de voir débarquer les Olympiens dans l’élite européenne.
« Quand vous regardez la croissance en France et l’augmentation de retransmission des matchs à la télévision, ces derniers ont grimpé entre 10 et 15% sur ces trois dernières années, même si les deux dernières saisons ont été impactées par la pandémie. Cela pourrait intéresser grandement les diffuseurs, car nous savons que notre sport est un produit attractif. […] J’espère que certaines personnes ne seront pas dans un esprit négatif pour notre sport. Maintenant nous avons la quatrième ville Française qui nous rejoint, nous devrions en être fiers. »