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La League One, par Samuel JACKSON

Retrouvez régulièrement sur le site du TO XIII la chronique de Samuel JACKSON, jeune sujet de Sa Majesté expatrié dans le Sud-Ouest de la France, qui nous fait partager sa passion pour le rugby à XIII.

Hello everybody,

Je m’appelle Samuel Jackson et je suis un étudiant anglais qui habite actuellement à Pau. Passionné de rugby à XIII depuis mon enfance, je suis ce sport très attentivement, particulièrement son côté international. Je vais désormais écrire des articles en anglais et français pour donner des nouvelles de la Super League et des autres compétitions britanniques. J’espère que vous allez aimer ma chronique. Sam

Pour la deuxième édition de sa chronique, Samuel nous parle de la League One, le troisième échelon professionnel en Angleterre que le Toulouse Olympique intégrera la saison prochaine.

La League One ?

Suite à la confirmation officielle de la candidature de Toulouse pour rejoindre la Kingstone Press League One pour la saison 2016, le moment semble bien choisi pour me concentrer sur les points forts du troisième échelon du rugby à XIII britannique et également les difficultés auxquelles elle est confrontée. En dessous de la Super League et du Championship, la League One est une compétition faisant partie de la structure professionnelle régit par la RFL, qui a été dans un état de changement quasiment perpétuel pendant la dernière décennie, avec des évolutions presque tous les ans. Actuellement, elle comprend 14 équipes de partout en Angleterre et au Pays de Galles et est une porte d’entrée pour les clubs de « développement ».

Au cours des 5 dernières saisons, 6 nouveaux clubs ne venant pas de bastions traditionnels du jeu ont été ajoutés à la compétition. Bien que cela traduise de gros efforts pour accroître l’empreinte géographique de ce sport, ce n’est pas évident en pratique. L’inclusion des deux clubs gallois (tous les deux relevés des cendres de l’ancienne franchise Crusaders) et, plus récemment, de quatre équipes du Sud et des Midlands, ont contribué à amener le rugby à XIII de haut niveau dans de nouvelles régions. Cependant, une conséquence est la création d’un championnat quasiment « à deux vitesses ». Un rapide coup d’œil au classement révèle que les 6 équipes du bas sont toutes des ajouts récents. Aussi, certains clubs souhaiteraient a mené « régionaliser » la ligue.

Il existe cependant deux équipes qui montrent que les clubs hors du cœur historique du XIII (Lancashire et Yorkshire), peuvent bien performer à ce niveau, les North Wales Crusaders et le Newcastle Thunder. Les Crusaders furent malchanceux d’avoir été relégués du Championship l’année dernière et le Thunder postule sérieusement pour la promotion avec un nouveau soutien financier. Il y a deux différences distinctes entre ces deux et d’autres clubs de développement cependant : ils ont tous les deux émergés d’un club de Super League et ils sont tous les deux proche de clubs actuels de Super League et bénéficient beaucoup du système des double-licences (dual registration). En raison de la courte durée des prêts de joueurs via ce système, des équipes comme les South Wales et Gloucester ne peuvent pas profiter de cet apport de joueurs professionnels plein temps, car trop éloignés géographiquement. De plus, il n’y a tout simplement pas le même réservoir de joueurs à proximité.

Toutefois, l’idée est d’inciter les clubs pros à investir dans le rugby amateur et junior local pour aider à développer le réservoir local de talents et ainsi monter en puissance. Et en faisant cela, ils élargiraient les territoires du rugby à XIII. Et l’expansion ne devrait pas s’arrêter là : en plus de l’intégration de Toulouse l’année prochaine, il y a aussi une candidature canadienne sur la table. Selon les dires de la RFL, cette candidature insolite serait entièrement financée par les canadiens de manière à ce que les clubs anglais n’aient pas besoin de payer les coûts de voyage. Même si elle peut sembler folle, elle pourrait rendre ce championnat le plus diversifié géographiquement au monde !

La bonne nouvelle pour le TO XIII est qu’un club a déjà réussi à atteindre les sommets du sport en commençant à ce niveau. En 2006, les Celtic Crusaders l’ont utilisé comme un rampe de lancement pour atteindre la Super League, terminant 3ème la première saison, puis en remportant ce qui était à l’époque la National League 2. Vu que deux équipes sont promues chaque saison, espérons que Toulouse n’ait pas besoin d’attendre du tout !

Retrouvez la version de cette chronique rédigée intégralement en anglais.

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